ScalaHosting
Avec une performance supérieure et une multitude de fonctionnalités, ScalaHosting affiche de nombreux arguments en sa faveur. Par-dessus tout, celui-ci offre aux utilisateurs de VPS une option de panneau de configuration impressionnante tout en restant abordable. SPanel dispose de tout ce dont vous avez besoin pour vous faire oublier cPanel. En savoir plus.
La concurrence entre les fournisseurs de services d’hébergement web a toujours été un peu aléatoire. À l’exception de certains fournisseurs d’envergure, beaucoup d’autres sont soit enfermés sur une petite niche, soit tout simplement incapables de se développer pour diverses raisons.
Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur un hébergeur ayant une grande expérience dans ce domaine : ScalaHosting. Ce service vaut-il votre temps, vos efforts et, surtout, votre argent ? C’est ce que nous allons découvrir.
Les bons points de ScalaHosting
Les mauvais points de ScalaHosting
Formules et options de ScalaHosting
Comment ScalaHosting se situe par rapport à la concurrence?
Verdict
ScalaHosting est en activité depuis plus de dix ans maintenant. Il s’agit d’un hébergeur basé aux États-Unis, considéré comme un fournisseur fiable depuis longtemps. Aujourd’hui, sa fiabilité n’est pas remise en question, et ses dernières innovations ont été pour le moins remarquables.
Je vois tellement de fournisseurs de solutions d’hébergement web qu’il devient parfois difficile de les distinguer. Beaucoup préfèrent rivaliser sur des critères traditionnels tels que le coût, les ressources ou des variantes minimes sur quelques fonctionnalités.
ScalaHosting a ceci de remarquable qu’il est l’un des rares à agir réellement comme un innovateur. Une grande partie de cette analyse portera sur les technologies développées en interne, telles que SPanel, SShield et SWordpress.
Avant tout, l’un des éléments essentiels d’un bon hébergeur est la rapidité. Dans le monde des classements de sites web, la vitesse contribue fortement à la qualité de l’indexation de votre site par les moteurs de recherche. Elle influe également sur l’expérience utilisateur de vos visiteurs.
Dans les tests que nous avons effectués sur ScalaHosting, les serveurs ont montré des résultats systématiquement bons. Nos principaux tests ont été effectués avec l’utilitaire de test de vitesse de BitCatcha, la vitesse la plus rapide étant obtenue en Allemagne, avec un excellent 37 ms.
| US (O) | US (E) | Londres | Singapour | São Paulo |
|---|---|---|---|---|
| 178 ms | 119 ms | 43 ms | 183 ms | 228 ms |
| Bangalore | Sydney | Japon | Canada | Allemagne |
|---|---|---|---|---|
| 147 ms | 286 ms | 250 ms | 116 ms | 37 ms |
Nous avons également testé les performances des serveurs VPS. Les résultats obtenus se sont avérés encore meilleurs, avec des vitesses allant jusqu’à 30 ms depuis l’Allemagne. Les résultats des deux séries de tests ont valu à ScalaHosting un solide A+ sur l’échelle de test de BitCatcha.
| US (O) | US (E) | Londres | Singapour | São Paulo |
|---|---|---|---|---|
| 178 ms | 120 ms | 45 ms | 165 ms | 232 ms |
| Bangalore | Sydney | Japon | Canada | Allemagne |
|---|---|---|---|---|
| 144 ms | 285 ms | 202 ms | 116 ms | 30 ms |
Les exigences que les moteurs de recherche comme Google imposent aux sites web n’ont cessé de croître. Pour bien faire face à la concurrence, il est nécessaire d’être hébergé par un fournisseur de services de la trempe de Scala. Son faible TTFB (“Time To First Byte”) est un élément déterminant.
Tous ces tests ont été effectués à plusieurs reprises pour confirmer les résultats. De manière générale, ce taux de performance est à peu près la norme à laquelle la plupart des utilisateurs peuvent s’attendre.
Notez cependant que de nombreux facteurs influencent la vitesse du serveur d’hébergement, de sorte qu’aucun résultat ne sera précis à 100%.
Fidèle à ses engagements, ScalaHosting offre à ses utilisateurs une garantie de disponibilité de 99,9 %, inscrite noir sur blanc. Cela fait partie de ses conditions de service et garantit aux utilisateurs que le temps d’arrêt sera compensé par des crédits sur leur compte si leur site tombe en panne.
Le système est évolutif, ce qui signifie que plus la période d’arrêt est longue, plus Scala engage sa responsabilité – et plus il ajoutera de crédit aux comptes des utilisateurs en cas d’arrêt. Si les utilisateurs subissent une période d’indisponibilité de plus de 1 %, ils bénéficient d’un remboursement complet (en crédits).
Il est important de noter que le temps d’arrêt n’est pris en compte que pour les interruptions non planifiées et n’inclut pas les périodes de maintenance.
Quoi qu’il en soit, nous avons établi deux sites sur ScalaHosting, un pour l’hébergement partagé et un autre sur les serveurs VPS. Depuis la mise en place de ces sites, nous avons utilisé uptimerobot.com pour suivre leur temps de fonctionnement qui est resté à un respectable 100% depuis.
Disponibilité depuis juin 2020
N/A%
* Disponibilité de la formule partagée ScalaHosting Avancée
Les tests de contrôle du serveur d’hébergement partagé indiquent que, depuis leur mise en place en juin, aucun temps d’arrêt n’a été à déplorer. Ce chiffre est même supérieur à la garantie de disponibilité affichée.
Disponibilité depuis juin 2020
N/A%
* Disponibilité de la formule VPS ScalaHosting Débutants
De même, les serveurs VPS de ScalaHosting sont très stables et ont affiché un 100% jusqu’à présent.
Enfin, nous arrivons à ce que je considère comme le joyau de la couronne de ScalaHosting : SPanel. SPanel est entièrement développé et détenu par Scala en tant qu’alternative à cPanel.
Remarque
Ce volet est plus long car SPanel se place comme une alternative fiable à cPanel.
Le panneau de contrôle d’hébergement web (WHCP) le plus populaire, cPanel, a décidé en 2019 d’augmenter les prix de toutes ses licences. Une idée pas si mauvaise puisque presque tout le monde utilisait la plateforme et pensait ne pas avoir d’alternatives réelles, ou était trop préoccupé par la compatibilité pour essayer de migrer.
Heureusement, Scala est entré sur le marché avec SPanel, une solution développée en interne après plusieurs années. SPanel est une alternative pleinement compatible et fiable à cPanel, que Scala facture beaucoup moins cher en termes de licences.
Ce WHCP est une solution tout en un, et gérera tout pour vous. À partir d’une seule interface, vous aurez le contrôle de l’ensemble de votre compte, de la gestion de la boîte e-mail à celle des configurations DNS.
SPanel dispose également de plusieurs fonctions avancées qui offrent de grands avantages à ses utilisateurs. En tout, la société a développé ses fonctionnalités sur une période de trois ans, et continue à le faire. Mais en plus des options courantes, SPanel propose des fonctionnalités qui sortent clairement du lot.
Parlons par exemple de SShield et SWordpress.
Par exemple, l’installation et la désinstallation de WordPress, l’administration des mots de passe, la mise à jour, le clonage et le staging, et bien d’autres choses encore. Plus intéressant encore, SWordpress prétend également améliorer considérablement la sécurité des sites WordPress.
Enfin, il y a la problématique de la migration, ou devrais-je dire la non problématique. Tant que vous vous inscrivez aux formules VPS de ScalaHosting fonctionnant sur SPanel, vous obtenez une migration gratuite pour autant de sites que vous le souhaitez.
Et comme SPanel est entièrement compatible avec cPanel, le processus est rapide et fluide. Ce sera pratiquement comme passer d’un hôte cPanel à un autre. L’interface est aussi intuitive que celel de cPanel, voire plus, et vous devriez donc vous sentir comme chez vous.
Bien que l’allocation de la plupart des ressources varie en fonction de la formule, ScalaHosting s’avère assez généreux. Par exemple, les formules d’hébergement partagé bénéficient toutes d’une bande passante non restreinte et seule la moins chère d’entre elles est limitée à 50 Go d’espace de stockage (voir ci-dessous).
J’ai vu beaucoup d’autres hébergeurs web essayer de réduire les ressources disponibles pour les formules d’hébergement partagé, ce qui peut être assez pénible. Par exemple, WordPress.com offre un maigre 3 Go d’espace sur ses formules de base.
Il est intéressant de noter que l’offre d’inodes sur Scala est elle aussi plutôt généreuse. Pour les non-initiés, le nombre d’inodes (ou nœuds d’index) correspond en fait au nombre de fichiers (et de répertoires) autorisés sur votre compte d’hébergement. Un nombre trop élevé ralentit les performances du serveur, c’est pourquoi tous les hébergeurs limitent généralement ce nombre par compte.
Avec une limite à 150 000, même la formule Mini de Scala est suffisante pour un seul site web. De toute façon, si vous en venez à dépasser votre limite d’inodes ici, c’est que vous avez des problèmes plus graves que les limitations de compte.
Introduit il y a des années, le HTTP/2 est, à mon avis, l’un des éléments les plus négligés dans le domaine de l’hébergement. Bien qu’il soit facilement accessible, de nombreux hébergeurs ne le proposent que dans le cadre d’une formule premium.
Plus rapide et plus sûre que la version précédente, HTTP/2 est également compatible avec les téléphones portables et est disponible sur toutes les formules ScalaHosting, même les moins chères. Les sites compatibles avec HTTP/2 peuvent charger certaines ressources en parallèle.
Autre sujet de préoccupation, assez peu évoqué : les hôtes qui n’offrent pas HTTP/2 peuvent dépendre de serveurs plus anciens pour ces comptes. C’est l’une des raisons pour lesquelles certains hôtes n’offrent HTTP/2 que sur leurs formules les plus chères.
Aussi, il y a vraiment de quoi se réjouir de cette disponibilité de HTTP/2 sur toutes les formules Scala. Même si vous pouvez l’obtenir gratuitement en connectant votre site à Cloudflare, cela semble montrer que Scala utilise des équipements plus récents dans ses boîtes de serveurs.
ScalaHosting effectue des sauvegardes automatiques pour tous les comptes : sept images pour sept jours de sauvegarde. Bien que cela puisse paraître peu, n’oublions pas que c’est un service universel. Cela signifie que chaque client de Scala en bénéficie.
Outre ces images, vous pouvez également effectuer des sauvegardes à la demande et mettre en place votre propre système de sauvegarde. Si vous les utilisez toutes, vous n’avez pas vraiment de quoi vous inquiéter.
Qui n’aime pas les cadeaux ? Comme il a su le démontrer dans d’autres domaines, ScalaHosting offre de nombreux bonus gratuits pour les nouvelles inscriptions. Votre pack d’hébergement inclut donc un nom de domaine gratuit, Let’s Encrypt SSL, plus l’intégration CDN.
Le nom de domaine gratuit est même inclus dans la formule d’entrée de gamme, ce qui, bien sûr, augmente considérablement la valeur de l’hébergement. La formule la plus avancée d’hébergement partagé bénéficie également d’une protection de cybersécurité en temps réel.
N’oubliez pas que si vous n’obtenez pas ces fonctionnalités gratuitement, vous devrez débourser beaucoup plus pour les obtenir par vous-même. Par exemple, un nom de domaine peut vous coûter 10 dollars de plus, et certains plugins de sécurité peuvent également coûter des centaines de dollars.
Même si tout le monde n’en a pas besoin, ça peut en intéresser certains. Les concepteurs et développeurs de sites web proposent généralement un hébergement complet avec leurs produits.
En offrant un hébergement White Label pour toutes ses formules, Scala transforme lesdits produits en leurs propres fournisseurs d’hébergement web. Cela permet à l’utilisateur de facturer des frais d’hébergement sans être ouvertement associé à ScalaHosting.
Les développeurs de sites web ou d’applications comptent généralement sur les fournisseurs de services d’hébergement pour aménager l’environnement qu’ils utilisent. Malheureusement, la plupart des environnements ou des outils de développement ne sont fournis qu’avec des formules VPS.
ScalaHosting a également mis à disposition un grand nombre de ces outils sur l’hébergement partagé. Citons par exemple Git, Perl, Python, l’accès aux cron jobs, et bien d’autres encore. À mon avis, davantage d’hébergeurs devraient suivre le même exemple puisque cela ne leur coûte rien, sauf peut-être un peu plus d’investissement en termes d’assistance de temps en temps.
Même si j’ai brièvement évoqué la générosité de ScalaHosting en ce qui concerne les ressources, quelques petites réserves s’imposent. L’une des plus importantes à mes yeux est qu’à moins d’être sur une formule assez coûteuse, Scala n’offre qu’une fonctionnalité SSD limitée.
Les SSD sont beaucoup plus rapides que les disques durs traditionnels, donc les sites hébergés sur ces derniers seront naturellement plus performants. Ils sont cependant plus chers. Afin de réduire les coûts, Scala ne place que le système d’exploitation du serveur et les bases de données sur le stockage SSD dans ses formules les moins chères.
Cela signifie que les fichiers de votre site web peuvent être servis sur des disques traditionnels et ne pas fonctionner aussi bien qu’ils le pourraient avec un stockage SSD.
Le choix de ScalaHosting semble quelque peu discutable, car le prix des SSD a beaucoup baissé au fil des années. Cependant, ces baisses s’appliquent aux disques SSD grand public. Je ne suis donc pas trop sûr des variations pour les solutions SSD d’entreprise.
Pour les utilisateurs comme nous, la différence sera cependant perceptible. J’ai utilisé les deux et je peux vous dire que si vous n’avez jamais testé l’hébergement SSD auparavant, c’est certainement quelque chose à essayer!
Certes, c’est un problème auquel tous les utilisateurs d’hébergement web seront confrontés bien souvent. Presque sans exception, les hébergeurs attirent les utilisateurs avec des prix réduits et les augmentent au moment du renouvellement.
Ils comptent clairement sur le fait que la plupart des utilisateurs ne voudront pas subir les tracas de la migration le moment venu. Je ne dirais pas que je cautionne la pratique, mais c’est une réalité courante. Attendez-vous donc à des hausses de prix importantes lors du renouvellement.
C’est honnêtement l’un des aspects qui m’a le plus surpris de la part de ScalaHosting. Presque tous les services d’hébergement proposent aujourd’hui un créateur de site web. Il est vrai que certains sont de piètre qualité, mais l’option a le mérite d’exister.
Scala semble se reposer sur le fait que WordPress devienne son propre constructeur de site web grâce à Gutenberg. Au-delà de ça, vous êtes livré à vous-même. Même avec des ressources limitées, je m’attendrais à ce que ScalaHosting investisse dans une sorte de système de licence, ou un outil externe ou quelque chose.
Si ScalaHosting propose de nombreuses catégories de formules, nous nous concentrerons sur leurs solutions d’hébergement partagé et VPS.
Scala propose trois formules d’hébergement partagé, celle d’entrée de gamme étant la plus limitée. Malgré cela, en réalité, les caractéristiques des trois formules sont presque identiques. Les quelques différences méritent cependant qu’on s’y intéresse.
Par exemple, la formule Start ajoute une fonctionnalité SShield, avec une légère hausse de prix qui se justifie amplement par l’accès à une solution de cybersécurité en temps réel. Au-delà de cela, il s’agit plutôt d’obtenir des ressources essentielles, telles que le processeur et la mémoire.
Il existe deux types d’hébergement Cloud chez Scala : géré et non géré, chacun avec un ensemble de quatre formules. Les principales différences entre ces deux catégories résident principalement dans la quantité de ressources disponibles.
Plus remarquable est la différence entre les volets gérés et non gérés de ScalaHosting. L’hébergement VPS Cloud géré chez Scala est le plus intéressant car il est fourni avec son propre WHCP SPanel.
Les formules VPS cloud non géré offrent ici beaucoup plus en termes de ressources pour des prix plus bas que les formules VPS géré. Toutefois, n’oubliez pas que vous devrez gérer vous-même votre programme WHCP et que si vous optez pour le cPanel, des frais supplémentaires frais s’appliquent.
HostGator est l’un des plus grands fournisseurs de services d’hébergement web. Il détient une part de marché estimée à 1 %, ce qui est plutôt important dans ce secteur. L’entreprise fait donc face à un concurrence féroce à de nombreux égards.
Bien qu’il soit prévu qu’HostGator propose des prix plus bas pour ses formules d’hébergement partagé (environ 2€/mois contre 3€/mois pour Scala), il a réussi à rester plutôt compétitif.
L’exception la plus notable se situe au niveau des formules d’entrée de gamme, c’est là que la technologie unique de ScalaHosting fait la différence. Par exemple, sa formule de départ à 5€/mois est beaucoup plus avantageuse grâce à SShield par rapport à ce qu’offre HostGator pour 3€/mois.
InMotion a été encensée pour ses formules d’hébergement VPS qui démarrent à des prix plus que raisonnables, mais ceux-ci peuvent rapidement flamber. Bien que ces formules soient toutes excellentes et gérées, elles n’offrent pas aux utilisateurs un élément clé : la possibilité de s’écarter de cPanel.
SPanel rend les formules VPS géré de ScalaHosting uniques et s’avère être un argument de vente majeur. Ses fonctionnalités étendues et sa facilité d’utilisation, plus le fait qu’il appartienne à Scala, sont tout simplement fantastiques.
Vous pouvez maintenant constater que la plupart des formules de ScalaHosting n’ont rien de vraiment extravagant. Le principal différenciateur réside dans quelques technologies qui font la différence.
Personnellement, je pense que SShield est une très bonne proposition pour de nombreux utilisateurs. Pour le prix de l’hébergement, vous obtenez une solution puissante et sécurisée. En temps normal, vous auriez dû débourser une jolie somme pour l’obtenir, mais aussi l’installer et la configurer vous-même.
En termes de comptes VPS, SPanel ne change pas la donne, mais il offre aux utilisateurs quelque chose qui n’est pas vraiment disponible ailleurs. C’est-à-dire une excellente alternative à cPanel et ses augmentations de prix.
Je n’ai rien contre cPanel, mais en tant que client individuel, je n’aime pas voir les technologies accaparer un segment de marché. Cela conduit trop souvent à la suffisance et augmente la possibilité de pratiquer des prix abusifs.
ScalaHosting n’est pas le moins cher ni le meilleur sur le marché, mais il propose des offres solides et complètes. L’introduction d’une technologie développée par l’entreprise est exactement ce dont les utilisateurs traditionnels ont besoin aujourd’hui, et je vous encourage à soutenir cette initiative. Au final, nous avons tous à y gagner.
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